08/03/22
Le 28 février 2022 et le 2 mars 2022, les sanctions de l’UE, qui avaient déjà été resserrées récemment, ont à nouveau pris de l’ampleur. De nouvelles décisions et réglementations ont vu le jour concernant les mesures restrictives prises eu égard aux actions compromettant ou menaçant l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine, ainsi que les agissements de la Russie déstabilisant l’Ukraine.
Le bulletin d’information de nos collègues PwC de l’UE et d’Allemagne présente les sanctions de l’UE de façon plus détaillée. Vous le trouverez ici (en allemand).
Le 4 mars, le Conseil fédéral a approuvé la révision complète de l’Ordonnance sur les mesures liées à la situation en Ukraine, en adoptant les nouveaux paquets de sanctions imposées par l’Union européenne contre la Russie. Les mesures nouvellement adoptées concernent particulièrement certains biens et services financiers. La liste de sanctions de la Suisse a été élargie en conséquence.
Les mesures incluent, entre autres :
Mesures relatives aux biens
Mesures financières
Mesures concernant des zones spécifiques
Mesures supplémentaires
La mise en œuvre de ces sanctions est compatible avec la neutralité de la Suisse. Il est dûment tenu compte des opérations humanitaires.
Pour des informations détaillées, voir https://www.seco.admin.ch/seco/fr/home.html.
Nous continuons de surveiller la situation actuelle avec une grande inquiétude, car elle risque encore de fortement s’aggraver. Les sanctions prenant la forme de restrictions sur les importations, ainsi que de contrôles à l’exportation, pourraient affecter votre entreprise.
Les opérateurs économiques devraient surveiller en permanence les incidences des sanctions existantes sur leurs activités, car toute faute donnera lieu à des sanctions sévères.
Comme cela a déjà été annoncé dans les médias, les nouvelles sanctions consistent notamment à exclure certaines banques du système SWIFT d’échange de messages pour les transactions financières. Il s’agit de l’une des sanctions les plus sévères qui puissent être imposées contre un pays soumis à embargo. En raison de l’impossibilité physique de faire des paiements, elle restreint également les relations d’affaires qui, en principe, auraient été possibles.
Pour cette raison, nous vous recommandons de vérifier s’il est toujours possible de faire des affaires avec la Russie ou avec des parties russes et, si oui, dans quelle mesure. Au besoin, les processus commerciaux doivent immédiatement être modifiés.
Dans ce contexte, nous vous accompagnons tout particulièrement dans la définition stratégique des exigences connexes et de la mise en œuvre opérationnelle.
Éditorial
Ce bulletin d’information reflète la situation en vigueur le 4 mars 2022. À noter que la situation évolue constamment et que la législation pourrait être modifiée dans de brefs délais.
Grâce à ce bulletin d’information, nous vous tiendrons informés de tous les événements à venir.